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Le marché a remarquablement bien résisté en janvier et début février lorsque le virus est apparu, ce qui nous a probablement rendus trop confiants lorsqu'il s'est répandu dans le monde entier.

L'une des conséquences de la crise actuelle pourrait bien se matérialiser par une évolution durable vers la démondialisation.

Mars a confirmé la nature désinflationniste de cette crise. Au Royaume-Uni, la récession devrait être plus sévère et plus longue que prévu.

Non seulement les indices ESG ont passé leur premier test clé, mais l’intérêt des investisseurs tend à s’étendre au-delà du seul critère climatique.

La présence de taux négatifs dans la politique monétaire sauverait du défaut de paiement un grand nombre d’entreprises, d’Etats et de villes.

Les achats d'obligations de la BCE ne sont pas menacés par l'arrêt allemand.

La Suisse n’est pas réputée pour dépenser autant de milliards d’un seul coup. Elle ferait donc bien de vérifier précisément à qui elle apporte une aide financière.

L’inflation devrait poursuivre sa modération en raison d’une demande atone et d’un pétrole au plus bas.

Mais même si la BCE réussit à convaincre (ce qui est probable, elle a une armée de bons juristes!) cela risque de limiter ses marges d’action.

Fin 2019, le taux mondial de défaillance des entreprises de catégorie spéculative s’élevait à 2,5%, contre 2,1% fin 2018.