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L’exercice de l’assureur maladie bernois se termine sur une perte nette de 76 millions de francs, contre un bénéfice de 69 millions en 2021.

«Comme on peut s’y attendre, le risque numéro un est le risque géopolitique», a affirmé le CEO de Swiss Re Christian Mumenthaler à Zurich dans le cadre du Point Zero Forum.

Les critères ESG ont gagné en importance: ils occupaient la 11^e place en 2022, et se sont hissés à la 6^e place cette année, selon l’«International People Mobility Report 2023» d’Aon.

L’assureur explique cette réduction par à le bon résultat technique et les produits excédentaires du capital des dernières années.

C’est une «bonne performance», «malgré un environnement macroéconomique qui est incertain et volatil», a jugé Alban de Mailly Nesle, directeur financier du groupe.

Malgré ce recul des résultats, le président du directoire Nicolas Namias insiste sur «la performance commerciale», qui concerne tous les métiers du groupe.

En 2022, la charge des dommages s’est élevée à 144 millions de francs, contre plus du double l’année précédente.

Grâce à la dissolution de réserves, la caisse-maladie a cependant évité les chiffres rouges et dégagé un résultat net en terrain positif.

Helvetia dépasse nettement les exigences réglementaires grâce notamment à ses bons résultats et à l’effet des tendances du marché des capitaux.

Ses actuelles fonctions seront alors confiées à titre intérimaire au vice-président Jacques de Vaucleroy, indique Swiss Re.