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L’emploi d’un vocabulaire complexe par les banquiers centraux «peut compliquer la tâche de la BCE pour maintenir la stabilité des prix», fixée à 2% d’inflation, selon Simon Mee (photo), un économiste de l’institut monétaire, et Gabriel Gloeckler.

«L’indépendance de la Banque nationale suisse ne constitue pas une fin en soi», déclare le président de la BNS au Peterson Institute à Washington ce mardi.

Afin de faire face à une inflation au plus haut depuis le début des années 1980 et qui risque de «s’installer», les banques centrales doivent poursuivre leurs hausses de taux.

En renchérissant le coût de l’argent, les banques centrales améliorent le rendement d’un certain nombre d’actifs, et notamment des obligations, appréciées des assureurs et réassureurs réunis à Monaco.

Seul un mandat étroit est garant de l’indépendance d’une banque centrale, et cela implique de se tenir à l’écart de la politique, a martelé samedi le président de la BNS.

A Jackson Hole, le président de la Fed prévient que la banque centrale américaine userait «vigoureusement de ses outils» en relevant les taux d’intérêt.

«La Fed ne peut pas dire qu’elle doit choisir (...) d’augmenter le chômage pour faire baisser l’inflation, mais c’est le choix qui s’offre à elle», estime Gregori Volokhine de Meeschaert Financial Services.

Le discours de la présidente Christine Lagarde sera très scruté par les marchés, alors que la BCE se prépare en juillet, face à l’inflation, à remonter ses taux d’intérêt pour la première fois depuis onze ans.

Les experts s’alarment. «Cette semaine est une première, la plus folle dans mon expérience», résume Frederik Ducrozet, chef économiste chez Pictet Wealth Management.

La banque centrale britannique veut réagir à la flambée de l’inflation, qui risque de dépasser les 10% au quatrième trimestre.