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«L’opération est entièrement garantie», a assuré la plus vieille banque du monde jeudi, ce qui n’a pas empêché un nouveau plongeon du titre à Milan où il a clôturé en baisse de 33,14% à 17,10 euros.

L'établissement bancaire a dégagé un bénéfice net de 27,2 millions d’euros au premier semestre, en forte chute sur un an.

L’Etat italien obtient notamment un délai supplémentaire pour sortir du capital de la banque Monte dei Paschi di Siena.

Le nouveau plan stratégique de la banque italienne prévoit notamment le départ volontaire d’environ 4000 employés et des économies de coûts de 270 millions d’euros par an à partir de 2023.

Ces résultats sont les premiers présentés par le nouveau patron de la BMPS, Luigi Lovaglio, qui a passé une grande partie de sa carrière chez UniCredit, la deuxième banque italienne.

L’Etat italien, principal actionnaire, a souhaité cette décision alors qu’il est en pleines négociations avec la Commission européenne sur le nouveau plan de relance de la banque.

Cette annonce survient après l’échec des négociations fin octobre entre le gouvernement italien et UniCredit en vue du rachat par la deuxième banque du pays d’une participation dans BMPS.

L’annonce d’une prochaine reprise des négociations avec la Commission européenne sur l’avenir de la banque italienne booste l’action de près de 20%.

La banque Monte dei Paschi di Siena parvient à obtenir un bénéfice net de 186 millions d’euros au troisième trimestre.

La deuxième banque italienne UniCredit a vu son bénéfice net grimper de 55,6% à 1,06 milliard d’euros (1,13 milliard de francs) au troisième trimestre.