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Le président de la Chambre des communes John Bercow a annoncé que le gouvernement ne pouvait pas représenter un texte déjà rejeté lors de la même session parlementaire.

Le rejet du Parlement britannique signifie qu’il ne veut pas du tout du Brexit, estime Sandra Crowl de Carmignac.

«Londres a le choix entre l’approbation du plan de Theresa May ou une sortie sans accord de l’UE qui s’impose s’il n’y a pas d’alternative possible», estime la présidence française.

La faiblesse significative de la livre sterling a été très positive pour les multinationales au Royaume-Uni et cela pourrait continuer à être un facteur en cas de faiblesse de la devise.

Bouffée d’oxygène pour la Première ministre. Le Parlement britannique valide également la tenue d’un nouveau vote sur l’accord de retrait de l’UE.

Actuellement, les produits dérivés libellés en euros sont compensés à Londres. Les Européens ont trouvé un accord pour faire face aux risques sur leur système financier.

«Je conseillerai aux membres de l’UE d’être prêts à accorder une longue prolongation si le Royaume-Uni accepte de repenser sa stratégie», a déclaré le président du Conseil européen Donald Tusk.

Si l’accord est à nouveau recalé, alors le report devra aller au-delà du 30 juin et impliquera que le pays organise des élections pour le parlement européen en mai.

A l’issue de ce nouvel échec pour Theresa May, la Première ministre propose un nouveau vote sur son accord de Brexit d'ici le 20 mars.

Le gouvernement table sur 1,2%, contre 1,6% précédemment, et évoque la persistance d’un «nuage d’incertitude» après le second rejet de l’accord de Brexit.