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«Peu de progrès» ont été effectués sur deux sujets cruciaux: les conditions de concurrence équitable et la pêche, selon le négociateur européen.

Accord ou pas, Michel Barnier, négociateur au nom de l’UE, met en garde contre des «changements inévitables»

Les chances d’arriver à un compromis s’amenuisent, alors que l’échéance fixée par Londres se rapproche.

Une séparation de l’UE sans accord fin décembre est de plus en plus probable pour le Royaume-Uni. Un scénario qui serait favorable à Berne.

«C’est le moment pour une approche +Rooseveltienne+ au Royaume-Uni», a déclaré Boris Johnson en référence au «New Deal» dans les années 1930.

S’impliquant personnellement pour la première fois, le premier ministre britannique s’est entretenu pendant près d’une heure par vidéoconférence avec les dirigeants de l’UE.

Les Européens veulent reparler d’un point jugé crucial: les conditions de concurrence équitables.

Les négociations stagnent mais Londres et Bruxelles veulent encore croire qu’il est possible d’éviter un «no deal».

Le négociateur britannique David Frost a adressé mardi une lettre ferme à son homologue européen Michel Barnier.

Les discussions ont été suspendues pendant six semaines, alors que la date butoir de juin, fixée par Londres pour évaluer les chances d’un accord, se rapproche à grands pas.