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Au-delà des prochaines hausses de taux et du QE, les courbes de taux livrent des messages cruciaux.

L’année 2021 s’annonçant difficile pour l’obligataire, il faut voir loin et s’armer de patience.

Il est prématuré d’anticiper un ralentissement des achats d’actifs et immature de creuser encore le déficit.

Le scénario d’une reflation à court terme et d’une japonisation à long terme ne peuvent être exclus.

Les encours sous gestion du groupe dirigé par Hugo Lasat ont augmenté de 10% pour atteindre 43,3 milliards d'euros en 2020.

Lorsque la balance penche en faveur d’un interventionnisme accru de l’Etat, la vigilance est de rigueur.

Pour que l’investisseur puisse prendre ses décisions en pleine conscience, les acteurs de la finance devront réviser tous leurs processus.

Les marchés ne sont pas entrés dans un nouveau régime et il n’y a donc pas lieu de remettre en question les qualités des obligations traditionnelles.

Le niveau de l’emploi est déterminant pour les taux, les conditions des prêts et les achats d’actifs. Il devrait être une priorité pour les autorités.

Politiques monétaires et fiscales devront marcher main dans la main pour relever les défis structurels auxquels l’économie se trouve confrontée.