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La substance a démontré en laboratoire des aptitudes pour cibler et détruire à la fois les cellules blastiques et les cellules souches, tout en épargnant les cellules saines.

L’entreprise a par ailleurs signé «une lettre d’intention non contraignante» avec le groupe pharmaceutique Novartis pour négocier un cadre de recherche sur «des risques de contagion émergents au niveau mondial».

Selon Molecular Partners, les liquidités à disposition assurent le financement des projets jusqu’en 2026.

Le chiffre d’affaires s’est inscrit à 9,8 millions de francs l’an dernier et les dépenses de recherche et autre ont atteint 73,2 millions. Il en résulte une perte opérationnelle de 63,4 millions.

Les premiers résultats de l’étude clinique de phase 2 de l’ensovibep, développé avec Molecular Partners, ont été prometteurs, selon le patron du géant rhénan.

La substance a démontré son efficacité pour réduire la charge virale dans les huit jours suivant l’administration d’une dose unique, ainsi que pour limiter les risques d’hospitalisation ou de décès.

La multinationale rhénane versera dans un premiers temps 20 millions de dollars, tandis que les versements d’étapes potentiels pourront atteindre 560 millions.

Selon le patron de Molecular Partners, Patrick Amstutz, le traitement du laboratoire «est bien positionné pour répondre aux futures mutations virales» du Covid-19.

L’étude de phase 2a porte sur 12 patients présentant des symptômes modérés du coronavirus. Les premiers résultats montrent que le traitement «est sûr et bien toléré».

Les détails financiers de l’accord ne sont pas divulgués.