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Si la BCE s’est construite dans les crises, nul doute qu’elle ne sera pas non plus épargnée au cours du quart de siècle à venir.

Dans le monde entier, la réouverture des économies après les épisodes de confinement dus au Covid-19 ont donné lieu à des rebonds économiques spectaculaires. Partout, sauf en Chine. Que se passe-t-il donc là-bas?

Résumer la complexité de la conjoncture économique et de la dynamique des marchés n'est jamais un exercice évident. Pourtant, en 2023, un mot peut suffire à décrire les différentes situations auxquelles nous sommes confrontés: dichotomie.

Les besoins d’autonomie deviennent un défi mondial.

En seulement 14 mois, la Fed a augmenté, par tirs ininterrompus, ses taux directeurs de 5%. Même son de cloche du côté de la BCE, qui vient de remonter ses taux de 0,25%, portant la hausse cumulée à +3,75% sur 10 mois.

A l’image des lignes de fuite destinées à attirer le regard sur le sujet principal de l’œuvre, les performances des marchés actions mettent en lumière une seule partie de la cote, laissant dans l’ombre des réalités moins reluisantes.

Le métal est jaune est intelligent; il réagit – par l’intermédiaire des prises de positions tactiques ou spéculatives des financiers – aux conditions monétaires, avec finesse et anticipation.

Les hausses de taux ne sont pas sans conséquences sur les banques, même si en Europe le système est globalement plus solide car mieux régulé et encadré.

Jusque-là, un dernier bastion résistait à la tourmente: l’emploi.