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«La capacité (de la Russie) à mener la guerre (...) va être altérée» du fait des répercussions sur son économie des sanctions mises en place, déclare le Prix Nobel d’économie.

Le cartel a maintenu pour l’instant sa prévision d’une hausse de 4,2 millions de barils par jour (mb/j) de la demande de brut cette année, qui devrait ainsi atteindre un total de 100,90 mb/j.

Suite à de nouveaux pourparlers russo-ukrainiens et au confinement de Shenzhen, le pétrole lâche plus de 5% et l’aluminium chute à 3’330,50 dollars, bien loin des 4’073,50 dollars atteint la semaine passée.

Vers 15h, le Brent affiche une dégringolade de 6,17% à 105,72 dollars et le WTI une chute de 6,91% à 101,77 dollars.

Le Brent termine sur une grimpée de 3,05% à 112,67 dollars et le WTI finit sur une poussée de 3,12% à 109,33 dollars.

Emmanuel Macron n’a pas exclu que l’UE puisse s’en prendre aussi aux importations de gaz ou de pétrole russes. «Rien n’est interdit, rien n’est tabou», a-t-il lancé à l’issue de la réunion avec les dirigeants européens.

La guerre en Ukraine a rebattu les cartes et Washington cherche des alternatives au pétrole russe, quitte à revoir sa politique.

Le Brent repasse sous les 110 dollars, pour terminer sur une perte de 1,62% à 109,33 dollars, et le WTI finit sur une baisse de 2,46% à 106,02 dollars.

Etats-Unis, Allemagne, Grande-Bretagne, France, Italie, Japon et Canada demandent une augmentation des livraisons.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a lâché 13,15%, pour finir à 111,14 dollars, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) américain, pour livraison en avril, a lui cédé 12,12%, à 108,70 dollars.