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L'économie mondiale devrait continuer à résister au choc de taux réels au cours du premier semestre 2024, mais les marges de manœuvres seront épuisées au second semestre, laissant apparaître une spirale récessive.

Le président chinois a donné de sa personne pour charmer les PDG américains lors d'un dîner de gala au cours duquel il a une fois de plus promis d'ouvrir de nouveaux secteurs de l'immense marché intérieur chinois.

Pas d’inflexion monétaire en vue sur la période. Les banques centrales feront monter la pression des taux jusqu’à émergence d’une dynamique récessive. Le point avec Raphaël Gallardo (photo) et Kevin Thozet.

Une récession mondiale se profile pour l’an prochain, mais de bonnes occasions d’investissement découleront de la désynchronisation qui se poursuit entre les trois plus grands blocs économiques: USA, zone euro et Chine.

L’Europe devrait éviter un rationnement énergétique cet hiver, mais cela n’empêchera pas l’entrée en stagflation en 2023.

L’Europe devrait profiter d’un net redressement de son marché du travail, alimenté par l’impulsion positive des mesures de relance budgétaire.

Selon Raphaël Gallardo de Carmignac, la Fed ne peut plus se permettre d’être patiente.

Le chef économiste Raphaël Gallardo pointe la 5^e vague de COVID, le choc des prix de l’alimentation et de l’énergie, le ralentissement de l’immobilier chinois et le resserrement monétaire des émergents et de l’anglosphère.

Le rebond de l’inflation américaine devrait être plus persistant que ne l’anticipe la Fed, selon Raphaël Gallardo.

Le marché du crédit américain semble rattrapé par la réalité de bilans fortement releveragés depuis 2013.