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Si le biochimiste rhénan a affiché sur les six premiers mois de l’année une croissance de 3,2% à 3,08 milliards de francs de ses revenus, l’entreprise a cependant subi une contraction de sa rentabilité.

Les réserves de liquidités s’établissaient fin juin à un demi-million de francs, soit moins du quart du niveau affiché douze mois plus tôt.

Le volume d’affaires s’est contracté de 1,5% en rythme annuel, à 5,34 milliards de francs. Ajustée de l’effet des devises, la variation est légèrement positive (+0,6%). L’action clôture en baisse de 6,4%.

Le bénéfice net du groupe axé principalement sur sa participation dans Banque Cramer & Cie a fléchi à 3,7 millions de francs.

«Notre objectif est de doubler le chiffre d’affaires d’ici 2030, ce qui signifierait une croissance annuelle moyenne à deux chiffres», a expliqué  Peter Orszag.

Une réduction des coûts a permis au développeur de logiciels bancaires de surcompenser le recul des recettes.

La société de participations dans l’hébergement et les cliniques de luxe a subi une perte nette de 10,2 millions de francs, à comparer à un bénéfice de 47,2 millions lors des six premiers mois de 2022.

Le Groupe dirigé par Michèle Rodoni a réalisé au premier semestre un bénéfice consolidé de 227,8 millions de francs (année précédente: 231,6 millions).

Le volume des créances hypothécaires est stable à plus de 4,7 milliards de francs et le bénéfice semestriel progresse de 30,7%, à 4,9 millions.

L’assureur-vie zurichois, dont les primes brutes ont augmenté, a dégagé un profit net de 630 millions de francs, contre 560 millions un an auparavant.