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La perte nette s’est établie à 234 millions de livres sur les six premiers mois de l’année, contre un bénéfice de 1,94 milliard un an plus tôt.

Le bénéfice a été amputé par 226 millions de dévaluations nettes sur les investissements du fait de l’évolution des marchés financiers.

La perte du premier semestre est due pour l’essentiel à la révision à la baisse de la valeur de sa filiale aux Etats-Unis.

Le produit d’exploitation a progressé de 4,3% à 48,6 millions de francs. Le résultat opérationnel a gagné 14,6% à 17,5 millions.

Les résultats de l’opérateur boursier européen dépassent les attentes des analystes.

«Au cours du deuxième trimestre, sous l'impact de la crise sanitaire, nous avons prouvé notre force en tant qu'entreprise», s'est félicité le CEO, Asoka Woehrmann.

Le groupe a placé 761 millions d’euros de provisions pour risques de crédit au deuxième trimestre, et «est pleinement sur la bonne voie» concernant son plan de restructuration annoncé en 2019.

Sans cet élément exceptionnel, le bénéfice net aurait atteint 1,9 milliard d’euros au premier semestre, en baisse de 53% sur un an, souligne la banque.

Le groupe reste confiant pour la suite de l’exercice. Le titre clôture en baisse de 2,5%.

A 48 millions d’euros, le résultat net est toutefois légèrement supérieur aux prévisions des analystes, qui atteignaient en moyenne 40 millions.