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Les objectifs pour 2022 ont été atteints au premier semestre, avec notamment des actifs immobiliers sous gestion de 20 milliards et un taux de vacance diminué à 4,4%, après 4,7% il y un an.

«Malgré la persistance de fortes turbulences sur le marché au deuxième trimestre, le chiffre d'affaires du secteur s'est maintenu au niveau du trimestre précédent», a commenté le président de la SSPA, Markus Pfister.

Très exposé à la Russie par le biais de la société ENR Russia Invest dont il détient plus de 64%, le groupe zougois a profité de l’appréciation du rouble face au franc.

«La solidité de notre modèle d’affaires et l’attention portée à la gestion prudente des actifs de notre clientèle ont été essentielles», a déclaré Patrick Odier, Associé-gérant Senior.

Les recettes semestrielles ont enflé de 15,4% sur à 514,6 millions de francs. En monnaies locales, la hausse a atteint 12,8%. Toutes les régions ont contribué à cette performance, affichant une progression de plus de 10%.

Les recettes ont grimpé de 127% à 6,03 milliards de francs au cours des six premiers mois grâce «hausses de prix extrêmes sur les marchés de l’énergie», a indiqué le fournisseur d’électricité.

Un solide afflux net d’argent frais de 6,2 milliards de francs et une croissance de la fortune résultant de l’acquisition de Crestone Wealth Management à hauteur de 15,6 milliards de francs y ont contribué.

Pour l’ensemble de l’exercice, le directeur général, Daniel Salzmann, a confirmé l’objectif de réaliser un bénéfice net «au niveau de l’année précédente», soit autour de 221,4 millions de francs.

Selon les résultats préliminaires, la société de participations affiche une perte nette de 15,0 millions de dollars sur six mois.

Le profit net de la RBC s’est établi à 3,6 milliards de dollars canadiens, soit une baisse de 17% par rapport à la même période en 2021.