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Les propos du président de la Fed de New York ont été interprétés par le marché comme une volonté de la Réserve fédérale de constamment réévaluer la situation.

Pour l’an prochain, l’inflation et la croissance sont revues à la baisse et le nombre de relèvements de taux devrait être réduit à deux.

«Sentez le marché, ne prenez pas vos décisions simplement à partir de chiffres sans signification», déclare le président US à la veille de la réunion de la Banque centrale.

Le président américain cite notamment le dollar fort, un «monde qui explose» et «Paris qui brûle» pour motiver son incompréhension face à une éventuelle nouvelle hausse de taux.

Le président Thomas Jordan estime que «la situation sur le marché des changes demeure fragile».

Les prémices d’un ralentissement ont forcé la Banque centrale à signaler qu’elle allait augmenter le coût du crédit moins vite qu’initialement envisagé.

Autant la BCE que son homologue helvétique, la BNS, ne devraient pas modifier leur politique monétaire accommodante avant la fin de l’année.

Le vice-président du Comité de politique monétaire estime qu’elles favoriseront au mieux l’expansion économique.

Selon les minutes du FOMC, la Fed prévoit toujours une hausse des taux en décembre mais paraît de plus en plus divisée sur la cadence des relèvements prévus pour 2019.

Les taux «demeurent juste au-dessous d’un niveau qui serait neutre pour l’économie», indique le président de la Réserve fédérale américaine.