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L'excédent économique découlant de la pandémie, notamment l'excès d'épargne des ménages, est en train de se résorber, ce qui a probablement allongé les délais d'action de la politique monétaire.

L'économie, dans son ensemble, les marchés du travail et l'inflation sous-jacente, pourraient ne pas ralentir aussi vite que le souhaiteraient les responsables de la Fed.

Les retombées déflationnistes commencent à peine à se faire sentir sur les marchés de consommation mondiaux, et les rabais devraient s'accélérer au cours des prochains trimestres.

En ce qui concerne la réunion de septembre, Jerome Powell n'a pas pris d'engagement, déclarant qu'il pourrait ou non y avoir une hausse lors de cette réunion.

Les progrès réalisés pour ramener l'inflation au niveau de l’objectif cible du mandat de la Réserve fédérale – c’est-à-dire 2% – ont été étonnamment lents au cours du premier semestre 2023.

L'inflation commence à diverger entre les pays et les secteurs. Une récession aux USA et une hausse du chômage finiront par déclencher un cycle de normalisation monétaire, mais pas avant quelques hausses supplémentaires.

Notre scénario de base anticipe un affaiblissement de l'économie US à la fin de l'été ou à l’automne. Cela incitera certainement la Réserve fédérale à suspendre les hausses de taux.

Le rapport sur l’emploi en mai, ainsi que d'autres révisions récentes de statistiques suggèrent en réalité une surchauffe un peu moins forte que ce que l'on craignait précédemment.

Il n’est pas certain que les 11 participants au FOMC qui prévoyaient un taux terminal de 5,125% en mars aient changé d'avis.

La vigueur du marché du travail est le reflet d'une économie très résistante et robuste et est cohérente avec une série d'indicateurs de prix et de salaires qui semblent bloqués autour de 4-5%.