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Selon des diplomates européens, l’accord comprend un prix plafond de 100 dollars le baril pour des produits plus chers comme le diesel et un autre de 45 euros le baril pour des produits moins raffinés comme le mazout.

La responsable européenne n’a toutefois pas détaillé le financement du projet censé faire barrage à la flambée de l’énergie et aux aides d’Etat chinoises et américaines.

Le mois dernier, le Parlement européen a adopté un paquet législatif permettant d’aider financièrement l’Ukraine, qui incluait par ailleurs la mise en place d’un impôt minimum de 15% sur les bénéfices des multinationales.

Le mécanisme ne sera activé qu’à un niveau de prix supérieur d’au moins 35 euros au prix international moyen du gaz naturel liquéfié (GNL).

Huit pays ont chacun bloqué plus d’un milliard d’euros d’avoirs: la Belgique (3,5 milliards), le Luxembourg (2,5), l’Italie (2,3), l’Allemagne (2,2), l’Irlande (1,8), l’Autriche (1,8), la France (1,3) et l’Espagne (1).

«Le plafond proposé (à 60 dollars) correspond aux prix auxquels nous vendons aujourd’hui. En ce sens, cela ne nous affecte en rien», admet toutefois le président russe en marge d’un sommet à Bichkek.

«Pour paralyser encore davantage la machine financière» de Vladimir Poutine, la Banque régionale de développement russe, notamment, ferait l’objet d’une interdiction totale de transactions.

Les deux banques auraient pu «échanger des informations commerciales sensibles et coordonner leurs stratégies en matière de prix et de négociation lors d’émissions en euros par des Etats ou entités publiques.

Le mécanisme envisagé prévoit d’imposer un plafond de 60 dollars par baril aux prix du pétrole russe vendu à des Etats tiers, en complément de l’embargo de l’UE qui entre en vigueur ce lundi.

La Cour de justice de l’UE a invalidé une disposition d’une directive européenne antiblanchiment qui rendait accessible au grand public les informations sur les bénéficiaires effectifs des sociétés basées dans les Etats membres.