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Les nouvelles nominatives («treasury shares») doivent permettre à la société pharmaceutique genevoise, spécialisée dans les modulateurs allostériques, de conserver une flexibilité financière à l’avenir.

Les revenus d’un tiers de million issus de la collaboration avec le virginien Indivior dans le domaine des addictions n’ont pas suffi à couvrir les près de 3,0 millions de dépenses sur la période.

Les actionnaires devront voter, le 19 décembre prochain, sur un relèvement de la marge de fluctuation du capital et une augmentation du capital conditionnel.

Addex devait maintenir un prix de clôture minimum de 1 dollar par ADS pendant au moins 10 jours ouvrables consécutifs, une condition qui a été remplie le 3 novembre, précise le groupe plan-les-ouatien.

Dans le cadre de cette extension de contrat, Addex recevra 1 million de dollars supplémentaires de la part d’Indivior afin de couvrir les frais de recherche, a indiqué la société genevoise.

Le titre ADS d’Addex a clôturé avec un cours acheteur inférieur à 1 dollar lors des 30 dernières séances de négoce, ce qui contrevient aux règles internes du Nasdaq.

La structure plan-les-ouatienne a par contre vu ses recettes s’évaporer entre avril et fin juin, tandis que s’alourdissaient les dépenses de recherche et développement.

Au bouclement du premier trimestre, le laboratoire plan-les-ouatien disposait ainsi de liquidités et équivalents à hauteur de 25,2 millions, ce qui devrait lui permettre de financer ses activités jusqu’au troisième trimestre 2022.

L’opération sera réalisée par le biais d’American Depositary Shares, annonce la biotech genevoise.

Les frais de recherche et de développement se sont contractés de 2,1 millions de francs à 10,4 millions. Les frais généraux et d’administration par contre ont enflé de 765’000 francs à 5,7 millions.