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La stratégie du premier exportateur mondial de brut destinée à doper les prix en net recul est prolongée d’un mois.

Premier exportateur de brut au monde, Aramco avait enregistré un bénéfice net de 39,5 milliards de dollars au premier trimestre de l’année dernière, porté par la flambée des prix dans la foulée de l’invasion russe de l’Ukraine.

Le géant alimentaire Nestlé va investir 7 milliards de riyals saoudiens (environ 1,8 milliard de francs) en Arabie saoudite sur les dix prochaines années, notamment dans de nouveaux sites de production.

L’augmentation du bénéfice net, passé à 42,43 milliards de dollars par rapport aux 30,43 milliards du troisième trimestre de 2021, est principalement due à la hausse des prix du pétrole brut et des volumes vendus.

Dans le détail, 1,85 milliard de francs doivent provenir d’investisseurs qualifiés, dont 1,5 milliard seront apportés par l’établissement saoudien Saudi National Bank.

«Les gens épuisent leurs stocks d’urgence, les ont épuisés, les ont utilisés comme un mécanisme destiné à manipuler les marchés alors que leur objectif de base était d’atténuer la pénurie d’approvisionnement», a déclaré le prince Abdelaziz ben Salmane.

Les Etats-Unis ont averti qu’il y aurait des «conséquences» à la décision de l’Opep+ et a reproché aux Saoudiens de fournir ainsi à la Russie un «soutien économique» mais aussi «moral et militaire».

Ce niveau de production, qui constitue une hausse d’un million de barils par jour, sera maintenu «si le marché le permet», indique le ministre de l’Energie Abdelaziz ben Salmane.

Comme attendu, le cartel a convenu «d’ajuster à la hausse la production totale mensuelle de 432’000 barils par jour pour le mois de mai», contre 400’000 auparavant.

«Si l’Opep+ n’existait pas, nous ne pourrions pas avoir de stabilité sur le marché de l’énergie (...), la volatilité des prix serait encore pire», déclare le prince Abdulaziz ben Salmane au Sommet de Dubaï.