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Je n’avais pas tout à fait tort lorsque j’affirmais que 2023 serait l’année des emprunts obligataires.

Nos perspectives décrivent l’année 2024 comme une étape de milieu, plutôt que de fin de cycle.

Les marchés des obligations sont actuellement tiraillés entre les opportunités de rendement élevé et les risques d’inflation.

Les revenus ont beaucoup augmenté au cours des deuxième et troisième trimestres, et pourraient donc continuer à le faire avant que l’optimisme ne se dissipe.

La préservation du capital est un choix plus facile aujourd’hui, en raison de la hausse des revenus obligataires et de la perspective de rendements composés plus élevés.

La faiblesse du yen signifie que le rapport dollar/yen est à son plus haut niveau depuis plusieurs années, mais un changement de politique monétaire se dessine, et les actions japonaises font l’objet d’un optimisme plus prudent.

Les perspectives restent certes mesurées, mais il ne faut pas sous-estimer la portée des intérêts composés.

Cette année était censée être celle des obligations. Or, au lieu de cela, le marché a fourni aux sceptiques encore plus de raisons de mettre en doute la valeur des titres à revenu fixe.

Pour Alessandro Tentori d’AXA IM, les banques centrales resteront prudentes dans la mise en œuvre du processus de réduction des liquidités.

Il semble que nous nous trouvions dans une situation plus difficile qu’en 2006-2007. La croissance est plus faible et le consensus prévoit que l’année prochaine, les principales économies seront au bord de la récession.