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«Ces nouveaux fonds nous permettront de recruter, innover et croître», s’est félicité le CEO de la banque en ligne allemande Valentin Stalf.

Intitulée «Stays», cette plateforme est déjà proposée aux clients britanniques depuis juillet, et aux Irlandais depuis la mi-août.

En pesant désormais 33 milliards de dollars de valorisation, le groupe est d’une taille comparable à des poids lourds installés depuis longtemps dans le paysage bancaire au Royaume-Uni.

Yandex, qui souhaitait acquérir 100% du capital de la banque en ligne, a indiqué «n’être pas parvenu à s’entendre sur les conditions finales de l’accord avec les principaux actionnaires de Tinkoff».

La vente a été réalisée par le biais de deux transactions de 6,6 millions, pour un volume de 80’000 actions à chaque fois, a indiqué l’exploitant de la Bourse suisse SIX.

Le groupe suisse pourra proposer ses services dans le domaine des emprunts structurés, des fonds et des actions aux clients de la banque en ligne brésilienne.

Sur fond de COVID-19, le courtier en ligne a recensé 1 million de transactions ces dernières semaines, à comparer aux 2,8 millions pour l’ensemble de l’exercice 2019.

La banque en ligne, dirigée par Nikolay Storonsky, dit avoir réalisé une augmentation de capital de 500 millions de dollars auprès du fonds américain TCV et de plusieurs actionnaires historiques.

Son arrivée illustre la volonté de la banque en ligne basée à Londres et dirigée par Nikolay Storonsky (photo) d’étoffer son équipe de direction en faisant appel à des profils expérimentés de la finance.

Tout en préparant sa succession, le CEO de la banque en ligne table sur un bénéfice avant impôts de 100 millions de francs d’ici 2022.