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«Nous allons sortir le 31 octobre. Nous avons les moyens et la capacité de le faire», a déclaré Michael Gove, bras droit de Boris Johnson.

Même s’il évite un hard Brexit, l’accord pourrait s’avérer à court terme insuffisant pour «éviter au Royaume-Uni une récession technique», estiment des économistes d’Euler Hermes.

Cinq accords avec la Grande-Bretagne sont prêts à entrer en vigueur aussitôt que Londres quitterait l’UE sans accord.

Le raisonnement de la Banque d’Angleterre est similaire à celui de la Fed qui préconise des baisses de taux proactives face à l'incertitude créée par la guerre commerciale sino-US.

S’il échouait à obtenir un vote favorable au Parlement, Boris Johnson serait contraint de demander à Bruxelles un nouveau report de trois mois du Brexit.

«Nous ne donnons pas de calendrier mais il est raisonnable de dire que ce sera limité et progressif», a expliqué le gouverneur adjoint, Dave Ramsden.

Jean-Claude Juncker a qualifié l’accord d’«équitable et équilibré». Les dirigeants des 27 l'ont validé. Boris Johnson se félicitait d’«un excellent nouvel accord».

Boris Johnson devra trouver 320 députés de son côté pour faire approuver le nouvel accord, surtout parmi les conservateurs.

La logique économique pour les deux parties est connue depuis longtemps, mais la politique y a fait obstacle jusqu'à présent. Ces questions doivent encore être résolues.

«En l’état, nous ne pouvons soutenir ce qui est proposé sur les questions des douanes et du consentement», a déclaré le le parti nord-irlandais DUP.