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Les effets de la crise sanitaire ne vont pas disparaître de sitôt. Prolonger les interventions de la BCE jusqu’en 2022 s’impose comme une évidence.

2020 n’est pas finie mais il est déjà certain qu’on n’avait jamais vu l’économie mondiale dévier autant de la trajectoire qu'elle prenait un an plus tôt.

Les ménages qui ont reçu des transferts et indemnités quand la dépense était contrainte, seraient assis sur un «matelas d’épargne».

Examinons, sous un mode fictionnel, ce que l’arrivée d’un vaccin changerait à l’économie et à la politique économique.

Les indicateurs économiques continuent de montrer que nous sommes toujours en zone d’expansion mais le rythme de la reprise s’est tassé.

De manière évidente, les annonces de mercredi obligent à abaisser les perspectives de l’économie française, au moins à court terme.

Les indices de mobilité ont un rôle à jouer dans la recherche de la «bonne» politique sanitaire.

On ne donnait pas cher de l’économie italienne il y a six mois. Un pays sans croissance et très endetté se fermait d’un coup pour stopper la pandémie.

La revue de stratégie de la BCE l’oblige à examiner en profondeur pourquoi depuis environ dix ans elle n’a jamais atteint son objectif d’inflation.

La reprise va se poursuivre, mais permettra-t-elle de combler l’output gap à horizon visible? La prudence reste de mise…