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L’e-commerce a profité de la forte hausse des achats sur le territoire national, qui pèsent pour 12,3 milliards, tandis que les achats en ligne à l’étranger, qui représentent 2,1 milliards, ont stagné.

Après avoir atteint en décembre, avec 5,3%, «son plus haut niveau depuis presque 30 ans», la hausse des prix a ralenti pour la première fois depuis juin 2021 mais «reste à un niveau élevé».

La première économie européenne a conclu l’année sur une hausse de 14% des exportations par rapport à 2020, à 1.375,5 milliards d’euros, tandis que les importations ont grimpé plus vite, de 17%, pour s’établir à 1.202,2 milliards d’euros.

Globalement, le chiffre d’affaires du commerce en ligne est passé de 13,1 milliards de francs en 2020 à 15 milliards en 2021.

Le déficit des biens et services a atteint 859,13 milliards de dollars. Et le déficit des biens atteint 1’090,68 milliards. 

Le solde négatif des biens et services avec le reste du monde s’est amplifié à 80,2 milliards de dollars, une hausse de 19,4% et 10 milliards de plus qu’attendu par les analystes.

Les exportations ont atteint 20,95 milliards de francs contre 20,83 milliards dans ses précédentes estimations. Les importations se sont établies à 16,65 milliards au lieu de 16,42 milliards.

En Suisse, les chiffres d’affaires devraient atteindre 5,58 milliards de dollars après 5,74 milliards en 2020, selon une étude du Boston Consulting Group.

Grâce à un rebond des exportations, le déficit des biens et services s’est élevé à 67,1 milliards de dollars, soit une baisse de 17,6% par rapport au mois précédent.

Si les USA, l’Europe et la Chine devaient voir leurs économies «se découpler, les entreprises auraient de plus en plus de mal à être aussi compétitives qu’elles le sont actuellement» déclare Kristalina Georgieva.