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«Nous avons convenu de prolonger l’Initiative de suspension du service de la dette de six mois», a annoncé le ministre saoudien des Finances Mohammed al-Jadaan à la fin de la réunion.

Une extension d’un an à l’Initiative de suspension du service de la dette peine à faire l’unanimité parmi les pays du G20.

Vers 16h, il n’y avait presque plus d’écart entre le taux d’emprunt à 10 ans de la Grèce, qui évoluait autour de 0,88% et celui de l’Italie à 0,77%.

Le taux souverain à 10 ans de l’Italie est tombé à 0,765% vers 13h20 avant de remonter en milieu d’après-midi à 0,79%, son niveau de clôture de la veille.

«La suspension du service de la dette est un palliatif important, mais ce n’est pas suffisant», a déclaré le président David Malpass.

«La participation volontaire du secteur privé a été absente, ce qui a limité les avantages potentiels pour plusieurs pays», déplorent les ministres des finances.

Le pic des échéances annuelles en 2022 sera à €807 milliards (dont près de 90% notés en catégorie dite d’investissement).

La dette devrait atteindre 98% du Produit intérieur brut cette année, puis dépasser 100% du PIB en 2021 avant de se hisser à 107% en 2023

La Grèce a réouvert un livre d’offres pour une obligation à dix ans émise en juin, afin de pallier les conséquences économiques du COVID-19. Le coupon était fixé à 1,23%.

Jusqu'à présent, le marché des obligations de qualité spéculative semble avoir absorbé sans problème la dette qui a récemment été déclassée de la catégorie BBB.