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Le taux de chômage devrait s’inscrire à 2% (inchangé) cette année et monter légèrement à 2,2% en 2024.

Le principal taux directeur rémunérant les dépôts, référence pour le crédit en zone euro, est maintenu à son niveau historiquement haut de 4,00%, qu’il avait atteint en septembre.

Dans son discours, le président de la BNS, Thomas Jordan a insisté sur les incertitudes qui entourent ces prévisions, notamment en raison du risque d’un ralentissement économique mondial plus fort que prévu.

La Banque de Norvège a relevé jeudi son taux directeur d’un quart de point à 4,5% mais prévoit désormais une pause «pendant un certain temps».

La Réserve fédérale laisse ses taux dans une fourchette de 5,25 à 5,50%, une décision prise à l’unanimité. Une hausse supplémentaire des taux est peu probable, mais pas exclue, avertit toutefois le président Powell.

L’indice de novembre est dans la continuité de ceux d’août et septembre, supérieurs à 12%, et qui déjà constituaient les pires résultats mensuels depuis 32 ans.

La hausse des prix de gros est de zéro sur un mois, après avoir baissé de 0,4% en octobre par rapport à septembre.

Bien que le président Powell juge l’inflation toujours «trop élevée», la décision du FOMC devrait susciter peu de surprises, tant la quasi-totalité des acteurs de marché prévoit une prolongation de la pause dans les hausses de taux.

Le département américain du Travail annonce un indice des prix à la consommation (CPI) à 3,1% sur un an, après 3,2% en octobre.

Les économistes de la grande banque tablent sur un renchérissement de 1,6% l’année prochaine, contre 2,0% estimés auparavant. Ils s’attendent aussi à de premières baisses des taux de la BNS.