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Alors que mois après mois, la reprise économique se matérialise outre-Atlantique, l’apparition de tensions sur les prix émergent à bas bruit. Pour combien de temps encore?

 L’accumulation de bonnes nouvelles est telle que, couplée à des craintes de relèvements de la fiscalité et d’inflation, les marchés ont à peine progressé pendant cette semaine de records.

Il semble probable que les tensions de la chaîne de production ralentissent le dynamique à court terme.

En publiant une première estimation de la croissance de son PIB, en hausse de 18,3% au premier trimestre 2021, la Chine confirme son statut de locomotive de la croissance mondiale.

Si la Chine affermit un peu plus sa posture souverainiste sur les questions politiques ou sociales, elle emprunte le chemin inverse sur le plan financier.

A laisser leur liberté aux taux, le risque est de devoir les reconfiner plus brutalement un jour, si l’épidémie de hausse des rendements s’accentue.

La hausse des taux européens a surtout été due à un effet d’entraînement de la hausse des taux américains.

La transmission de la hausse de taux longs à l’économie réelle conduit à un durcissement des conditions financières. Mais la phase actuelle du cycle est au redémarrage.

Ce ne sont pas les craintes de poussées inflationnistes ici ou là qui risquent de retourner la posture accommodante de la BCE à moyen terme.

Tout comme un membre gelé devient très douloureux lorsqu’il se réchauffe, ce dégel s’accompagne d’une certaine souffrance: le marché actions s’est crispé cette semaine.