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L’aluminium dépasse pour la première fois lundi la barre des 4’000 dollars la tonne, à 4’073,50 dollars.

Le métal précieux a atteint un pic de 2000,86 dollars l’once dans les échanges asiatiques, son plus haut niveau depuis septembre 2020.

Les investisseurs sont particulièrement inquiets de perturbations de la production d’aluminium, dont la Russie était le troisième producteur mondial en 2021.

Les bruits de bottes du côté de l’Ukraine et l’inflation poussent le métal jaune au-dessus des 1’900 dollars.

Le principal facteur de cette hausse est l’aggravation de la crise à la frontière russo-ukrainienne, qui pousse les investisseurs à se tourner de plus en plus vers des placements sûrs comme l’or.

La tonne d’aluminium a atteint jeudi 3’333 dollars sur le LME, un sommet en près de 14 ans, proche de son record historique de juillet 2008 à 3’380,15 dollars.

Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait à 9’763,50 dollars vendredi, contre 9’507,50 dollars le vendredi précédent.

La demande de métal jaune pour l’année 2021 s’est établie à 4’021 tonnes, son plus haut niveau depuis deux ans et demi, avec un bond de près de 50% en glissement annuel lors des trois derniers mois de l’année.

Depuis le début de l’année, le prix du «métal du diable» a augmenté de près de 18%.

La tonne de nickel a atteint un pic à 22’935 dollars en raison de craintes que l’Indonésie n’introduise des taxes sur le «métal du diable».