Allnews

L’écart avec les autres marchés ne disparaîtra toutefois pas entièrement. La politique monétaire restera restrictive, avec des taux autour de 5% d’ici un an.

De possibles perturbations des flux commerciaux auraient des conséquences considérables, notamment dans le cas d’un renforcement des tensions autour du détroit d’Ormuz.

Les «Visions» nationales serviront de catalyseurs pour des investissements coordonnés dans les secteurs hors pétrole et gaz.

Christine Lagarde change de stratégie, selon Samy Chaar, de Lombard Odier, lequel prévoit une stabilité des taux jusqu’en juin 2024. 

La consommation US est restée solide grâce à un faible taux de chômage, à l'augmentation des salaires et à l’épargne excédentaire. Ces facteurs se trouvent désormais sous pression.

Les secteurs sensibles aux taux d’intérêt, notamment le crédit, l’industrie manufacturière et le commerce, demeurent faibles alors que les conditions monétaires restrictives prennent effet.

«À la traine, la banque du Japon devra inéluctablement monter le ton après l’été», estime Samy Chaar de Lombard Odier.

Les arguments en faveur d’un «atterrissage en douceur» se sont renforcés.

La baisse des prix de l’énergie pourrait réduire l’avantage des termes de l’échange des Etats-Unis et profiter aux comptes courants du Japon et de la zone euro.

La dette du Trésor américain fournit au monde financier un taux «sans risque» de référence. Toute menace pesant sur ce statut entraînerait une réévaluation de tous les actifs financiers.