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Avec un troisième trimestre dans le vert, le bénéfice net de Scor s’élève à 650 millions d’euros depuis le début de l’année.

Le réassureur et l’assureur mutualiste s’était affrontés pendant près de trois ans après une proposition «amicale» du second pour racheter le premier, qui l’avait sèchement rejetée. A l’issue, un «protocole d’accord transactionnel» avait été signé en juin 2021.

Les revenus brut d’assurance, nouvel équivalent du chiffre d’affaires après un changement de normes comptables pour le secteur intervenu au 1^er janvier, ont progressé de 1,5% sur un an au second trimestre, à 3,93 milliards d’euros.

Qualifiant les résultats de «très satisfaisants», Thierry Léger, le nouveau directeur général qui a pris ses fonctions au début du mois, s’est dit «tourné vers l’avenir».

Créée en 2013, la stratégie de la société de gestion de portefeuilles du groupe Scor est investie uniquement dans les obligations catastrophes.

«Les résultats annuels du groupe sont très décevants», a reconnu le président emblématique de la société Denis Kessler, qui veut ouvrir une nouvelle page en 2023 et retrouver le chemin de la rentabilité.

Scor a souhaité «réduire son exposition aux risques de catastrophes naturelles», avec une diminution de 14% de la perte maximum possible dans un scénario pouvant survenir une fois tous les 250 ans.

Le responsable de la souscription et membre de la direction du groupe de réassurance zurichois succédera à Laurent Rousseau à la tête du concurrent français.

Le réassureur Scor a continué à perdre de l’argent au troisième trimestre, à hauteur de 270 millions d’euros, plombé principalement par le coût des catastrophes naturelles.

Le groupe, dont l’activité consiste à assurer les assureurs, a enregistré un bénéfice net de 456 millions d’euros l’an dernier.