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«Si l’évolution épidémiologique permet l’assouplissement prévu des mesures contre le coronavirus, l’économie domestique devrait relever très rapidement la tête», indique le Secrétariat d’État à l’économie (Seco).

La situation ne devrait guère s’améliorer, avec des attentes moroses tant pour la conjoncture que sur le front de l’emploi.

Le retour à une franche croissance reste suspendu à l’évolution épidémiologique, mais le degré d’incertitude reste très élevé selon le Seco.

Pendant le mois sous revue, le niveau de sans emploi a atteint 3,3%, 0,1 point de plus qu’en octobre.

Cette hausse intervient après une chute de 8,6% lors des six premiers mois de l’année, causée par la pandémie de coronavirus.

Le Secrétariat d’Etat à l’économie se dote d’un indice d’activité économique hebdomadaire (AEH) en s’inspirant de baromètres similaires existants aux Etats-Unis ou en Allemagne.

Au total, 149’118 personnes en Suisse étaient inscrites comme chômeurs auprès des Centres régionaux de placement en octobre. Cela représente 558 de plus que le mois précédent.

Le PIB suisse va reculer de 3,8% en 2020, soit le plus fort repli qu’a connu le pays depuis 1975, d’après les indications fournies par le Seco.

Le PIB s’est contracté de 7,3% au deuxième trimestre, moins que la première estimation de -8,2%, selon les indications fournies par le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco).

Le Seco table sur un recul du PIB d’environ 5%, contre une baisse de 6,2% anticipée précédemment. Le BAK Economics revoit ses prévisions dans le même sens.