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«Il n’est pas nécessaire de rendre le monde encore plus compliqué qu’il ne l’est déjà», déclare Eric Nussbaumer (PS/BL) à l’issue de la 39^e rencontre interparlementaire.

Pour le président de la délégation AELE/UE Eric Nussbaumer, le «non» suisse à l’initiative de limitation a été reçu «de manière entièrement positive» à Bruxelles.

«Tous les partis ont hésité pendant des années à être les premiers à dire qu’il était mort», affirme le président du PDC Gerhard Pfister.

«La volonté d’accord est probablement faible», selon l’ex-commissaire européen allemand Günther Oettinger. «Mais cela devrait être une priorité pour l’année prochaine».

La problématique de l’équivalence de la législation suisse attendra le verdict de la Cour de justice de l’Union européenne sur un cas appelé «Schrems II».

Le titre de l’initiative de l’UDC est inoffensif et trompeur, critique Monika Rühl, présidente de la direction. Il est en totale inadéquation avec le contenu.

La présidente de la Confédération sent l’UE «intéressée à des solutions» avec la Suisse.

L’UE serait prête à actualiser les accords existants, même sans conclure l’accord-cadre, indique le commissaire européen.

La rencontre entre le conseiller fédéral et le commissaire européen a été l’occasion d’évoquer notamment l’accord-cadre institutionnel et l’équivalence boursière.

Le Conseil national ne veut pas aller aussi loin que le Conseil des Etats.