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C’est en fait l’inflation pas assez dynamique et la morosité de l’économie qui font prendre à Jerome Powell une «prime d’assurance».

Quelque 80% des acteurs financiers misent sur une baisse d’un quart de point (0,25%), selon l’évolution des produits à terme suivie par CME Group.

La BCE s’est engagée à mener une politique monétaire plus expansionniste lors de sa réunion du 25 juillet. Cela confirme notre scénario de taux.

Pour la première fois depuis avril 2017, les gardiens de l’euro mentionnent à nouveau explicitement un allègement du coût du crédit.

Jerome Powell a expliqué qu’il ne souhaitait «pas surréagir» en assouplissant immédiatement la politique monétaire face aux craintes liées aux tensions commerciales entre Washington et Pékin.

«Mes collègues et moi sommes aux prises avec la question de savoir si les incertitudes vont continuer de peser sur les perspectives», a déclaré le président de la Fed.

Le président américain revient à la charge pour des baisses de taux en fulminant contre la Réserve fédérale qu’il accuse notamment de «ne pas savoir ce qu’elle fait».

Le membre «dissident» du FOMC estime qu’il aurait fallu baisser les taux pour «s’assurer contre le ralentissement» conjoncturel.

Pour la troisième fois en neuf mois, la Banque de Norvège a augmenté son taux de 0,25 point, à 1,25%.

«Les incertitudes entourant les perspectives se sont clairement accrues depuis notre dernière réunion», résume Jerome Powell à l’issue de deux jours de réunion du comité monétaire.