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Sans attendre la décision de Bruxelles, Berne a adopté vendredi avec effet immédiat son plan B pour protéger la place financière.

Bruxelles vise l’Allemagne sans la nommer. Depuis plusieurs années, Berlin traîne des pieds sur le mécanisme censé garantir les dépôts bancaires des épargnants.

«Pour le moment, il n’y a pas de progrès suffisant dans nos discussions avec les autorités suisses pour permettre une extension», a indiqué Valdis Dombrovskis.

«Si durant la négociation (avec Bruxelles) le déficit doit diminuer un peu, pour nous, cela n’est pas important», a déclaré ce matin Luigi Di Maio.

Un projet de «déclaration politique» doit encore être validé lors d’un sommet dimanche, a annoncé le président du Conseil européen Donald Tusk.

«Avec ce que le gouvernement italien a mis sur la table, nous voyons un risque que le pays s’enfonce aveuglément dans l’instabilité», a annoncé Valdis Dombrovskis.

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, et Mme May discuteront du cadre de la relation future, qui doit encore faire l’objet d’un accord entre les deux parties.

Les 27 ont apporté leur soutien politique au texte, qui prévoit notamment le solde de tout compte financier que devra verser le Royaume-Uni à l’UE. Les deux parties doivent encore s’entendre sur leurs liens post-Brexit.

«Pour moi, il y a une chose à exclure, c’est une crise avec l’Italie», a déclaré le commissaire européen.

Si rien n’est fait, «ce seront les Etats-Unis qui créeront leurs propres règles en dehors du système», s’inquiète la commissaire européenne Cecilia Malmström.