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Les prix des produits alimentaires ont soutenu cette remontée, passant de +1,2% en juin à +2,1% en juillet, ce que les observateurs ont attribué aux conséquences de la sécheresse estivale.

La Finanzagentur, l’agence d’émission de la dette qui détient la part de 15,6% du groupe bancaire, a lancé cette semaine un appel d’offres à l’intention de conseillers externes.

Cette statistique se situe bien en-deçà des attentes des analystes, et se retrouve déphasée avec les commandes industrielles de juin, qui ont elles nettement rebondi.

D’avril à juin, l’établissement francfortois a fait état d’un bénéfice net part du groupe de 271 millions d’euros, en léger repli de 0,3% sur un an.

Tandis que la demande intérieure a reculé de 1%, les commandes en provenance de l’étranger ont bondi de 5,0%.

En données brutes, moins représentatives d’une tendance de fond mais qui servent de référence dans le débat public, le nombre de chômeurs a augmenté de 0,1%.

Ce nouveau recul confirme le pessimisme révélé la semaine dernière par le baromètre de l’Ifo mesurant le moral des entrepreneurs allemands.

«Aucune amélioration n’est attendue à court terme», observe Clemens Fuest, président de l’institut munichois.

Cet indicateur particulièrement instable a encore reculé de 3,4 points sur un mois, après un décrochage de 19 points pour tomber à -21,1 en juin.

Les prix de l’énergie ont grimpé de 2,5%, tandis que ceux des produits alimentaires se sont appréciés de 1,2%.