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Le cours de l’action du mastodonte de l’or noir a gagné 3,2 riyals (0,75 centime d’euros) portant sa valeur à 35,2 riyals (8,5 euros).

Les fonds levés valorisent l’entreprise saoudienne à 1’700 milliards de dollars, loin devant Apple (1’200 milliards), Microsoft (1’140 milliards) et Alibaba (1’051 milliards).

L’entreprise cherche à lever environ 25 milliards de dollars grâce à son entrée en Bourse très retardée et essentiellement destinée aux investisseurs du royaume et du Golfe.

Les autorités saoudiennes «veulent une cotation sur une Bourse internationale mais veulent d’abord voir comment ça se passe localement», selon des sources proches du dossier.

La vente de 1,5% des parts du groupe public va «permettre aux investisseurs dans le royaume et à l’étranger de contribuer à cette entreprise pionnière», a déclaré le roi Salmane d’Arabie saoudite.

Le fait que Credit Suisse joue un rôle important dans cette transaction est à mettre au crédit de Tidjane Thiam, qui, selon des sources, est à l'origine du deal avec les Arabes.

Le prince Mohammed ben Salmane vise une valorisation de 2’000 milliards de dollars. Les prévisions des banques internationales impliquées dans l’introduction sont moins optimistes.

L'IPO devrait valoriser l’entreprise entre 1500 et 1700 milliards de dollars, soit la plus grosse capitalisation mondiale.

«L’introduction en Bourse aura lieu bientôt (...) au bon moment, avec la bonne approche et assurément la bonne décision», a déclaré le prince Abdel Aziz ben Salmane.

L’introduction en Bourse d’Aramco constitue la pierre angulaire d’un programme de réformes du prince héritier Mohammed ben Salmane.