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Il s’agit d’un traitement par anticorps, dont le nom de code est AZD7442 et qui doit permettre à la fois de prévenir et de traiter la maladie.

Au coeur du débat: l’UE reproche à AstraZeneca de ne lui avoir livré au premier trimestre 2021 que 30 millions de doses de son sérum, soit 25% des quantités promises au terme d’un contrat conclu en septembre dernier.

Le laboratoire, qui dévoile pour la première fois un chiffre d’affaires sur son vaccin, a dégagé un profit net de 1,56 milliard de dollars (1,42 milliard de francs) sur les trois premiers mois de l’année.

La Commission européenne considère que le laboratoire n’a pas respecté les obligations du contrat signé avec l’UE.

«La décision n’est pas tranchée mais, après la décision du Danemark d’abandonner ce vaccin, c’est la plus grande probabilité que l’Europe ne fasse pas de nouvelles commandes», a indiqué la ministre française de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher.

L’essai concernant le Farxiga «n’a pas atteint de niveau statistique suffisant» pour prévenir la mortalité, explique le groupe.

«Des études spécialisées sont nécessaires pour comprendre pleinement la relation potentielle entre la vaccination et de possibles facteurs de risque», souligne l’OMS.

Utilisé dans de nombreux pays dont l’Union européenne, le vaccin développé par AstraZeneca et l’université d’Oxford n’est pas encore approuvé aux Etats-Unis.

Le vaccin est efficace à 80% pour les personnes âgées de plus de 65 ans, a-t-il affirmé alors que plusieurs pays ont renoncé à le prescrire aux plus âgés en raison d’un manque de données lors des précédents essais.

Le vaccin AstraZeneca est perçu comme plus dangereux que sûr en Allemagne, France, Espagne et Italie, selon une étude d’opinion réalisée entre le 12 et 18 mars.