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La vaccination avec le vaccin AstraZeneca va pouvoir reprendre dans l’Hexagone vendredi, tout comme en Allemagne, en Bulgarie, en Slovénie ou encore en l’Italie, reconfinée aux trois quarts depuis lundi.

Après le gel des vaccinations par plusieurs grands pays, l'Agence européenne des médicaments se dit «convaincue» des bénéfices du produit du laboratoire suédo-britannique.

Alors que la France, l’Allemagne, l’Italie puis l'Espagne suspendent à leur tour les vaccinations avec cet anti-COVID, l’EMA annonce une réunion extraordinaire ce jeudi.

Cette suspension intervient «après des rapports de cas graves de formation de caillots sanguins chez des personnes qui ont été vaccinées avec le vaccin Covid-19 d’Astrazeneca», a indiqué l’Agence nationale de la Santé.

Les ventes ont par ailleurs nettement augmenté de 9% à 26,6 milliards de dollars sur un an, tirées par les nouveaux médicaments.

Certains gouvernements ont préféré le recommander uniquement pour les moins de 65 ans voire 55 ans, faute de données suffisantes sur son efficacité pour les personnes plus âgées.

L’Institut des produits thérapeutiques demande de nouvelles études pour évaluer plus avant la sécurité, l’efficacité et la qualité du produit suédo-britannique avant son homologation.

Astrazeneca, dont le produit allait être le vaccin de masse pour le premier trimestre 2021, ne livrera qu’une portion des 120 millions de doses promises pour la période.

L’anti-COVID-19 sera vendu «à prix coûtant» partout dans le monde, a déclaré le CEO Pascal Soriot.

La demande d’autorisation de mise sur le marché a été soumise au début de ce mois par AstraZeneca, qui développe le vaccin avec l’Université d’Oxford.