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Les relations économiques et commerciales entre Genève et le Royaume-Uni sont extrêmement intensives et fructueuses, estime le Conseil d’Etat.

«Le peu de temps qui reste et la situation politique au Royaume-Uni ont accru le risque que le Royaume-Uni se retire au 31 octobre sans accord», signale la Commission européenne.

Boris Johnson est déterminé à ce que le Royaume-Uni sorte de l’UE le 31 octobre, accord renégocié ou pas.

Selon les politologues, le Premier ministre conservateur pourrait appeler prochainement à des élections législatives s'il perd son bras de fer cette semaine.

La plus haute instance civile d’Ecosse avait été saisie en urgence par un groupe de 75 parlementaires pro-européens.

La suspension du Parlement ordonnée par Boris Johnson suscite une vive opposition. A commencer par celle de Gina Miller, une femme d’affaires qui compte déjà une victoire contre le gouvernement May. 

L’ex-ministre des Finances Philip Hammond (conservateur), opposé à un «no deal», a qualifié la suspension du Parlement de «scandale constitutionnel».

La solvabilité des établissements basés au Royaume-Uni continue de refléter les profils de bilan bien positionnés et l'environnement macroéconomique globalement favorable.

Le suspension débutera la deuxième semaine de septembre et prendra fin deux semaines avant la date du Brexit, le 31 octobre.

Le superviseur bancaire s’attend à ce que les établissements accélèrent leurs transferts vers leurs implantations dans la zone euro.