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L’environnement actuel se prête particulièrement à la construction d’un portefeuille combinant moteurs de performance et moteurs de diversification.

La semaine prochaine, Christine Lagarde devrait maintenir une position ferme étant donné la vigueur inattendue de l'économie européenne. Du côté des USA, la Réserve fédérale devrait procéder à une augmentation «normale» de 25 points de base.

Une récession mondiale se profile pour l’an prochain, mais de bonnes occasions d’investissement découleront de la désynchronisation qui se poursuit entre les trois plus grands blocs économiques: USA, zone euro et Chine.

Comme le Royaume-Uni l'a illustré, les faux pas perçus seront sévèrement punis par le marché. Christine Lagarde et les autres membres du Conseil des gouverneurs devront tout faire pour éviter un tel drame.

Les marchés obligataires s'attendent à un revirement de la politique monétaire américaine dès le premier trimestre 2023.

Selon Kevin Thozet, membre du comité d'investissement de Carmignac, les marchés d’actions sous-estiment l’enracinement de l’environnement stagflationniste actuel.

Alors que tous les regards se portent sur le 24 avril et le résultat du second tour de l’élection présidentielle française, l’issue du scrutin législatif de juin devrait être capital pour la conduite du pays et donc pour les marchés financiers.

Les banquiers centraux sont en effet aujourd’hui davantage préoccupés par l’inflation que par les craintes d’une récession de l’économie mondiale.

Le chef économiste Raphaël Gallardo pointe la 5^e vague de COVID, le choc des prix de l’alimentation et de l’énergie, le ralentissement de l’immobilier chinois et le resserrement monétaire des émergents et de l’anglosphère.

La reprise mondiale devrait ralentir l’an prochain à un rythme inférieur à celui de 2021 et aux attentes des investisseurs en suivant des trajectoires contrastées selon les régions.