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Après plus d'une décennie d’une politique monétaire axée sur «lower for longer», c'est maintenant «restrictive for longer».

A Jackson Hole, le discours du président de la Fed a conforté nos perspectives prévoyant peut-être une nouvelle hausse des taux cet automne, suivie d’une pause prolongée.

L’ancien vice-président du Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale est de retour en tant que Managing Director et conseiller économique monde.

Si l’inflation ralentit et que le chômage recule comme anticipé, les «conditions nécessaires pour relever les taux directeurs seront atteintes d’ici la fin de l’année 2022», a indiqué le vice-président Richard Clarida.

Le vice-président Richard Clarida estime «que la norme de ‘progrès substantiels supplémentaires’ a été plus que respectée en ce qui concerne le mandat de stabilité des prix».

Pour expliquer l’accélération actuelle, outre les effets de comparaison sur un an, le numéro 2 de la Fed a également évoqué «certains effets de goulets» liés à une forte demande.

«La Réserve fédérale fait tout ce qu’elle peut pour minimiser le nombre de cicatrices», déclare le vice-président Richard Clarida.

Comme Jerome Powell, le numéro deux de la Réserve fédérale a toutefois rappelé que la banque centrale était prête à agir «en conséquence» si les circonstances le demandaient.

Pour le numéro deux de la Réserve fédérale, l’effet des baisses de taux se prolongera dans les mois qui viennent.

Le numéro deux de la Réserve fédérale abonde dans le sens de Jerome Powell qui avait cité des «facteurs temporaires» pour expliquer que l’inflation soit à 1,5% sur un an en mars.