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L’importance de la Russie pour la place financière suisse est généralement surestimée, indique le conseiller fédéral.

«Notre exposition directe à la Russie, à l’Ukraine et à la Biélorussie est limitée», affirme la grande banque dans son rapport annuel publié lundi, une semaine et demie après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Société Générale et UniCredit sont les banques les plus à risque.

La devise russe a atteint le niveau jamais vu de 140 roubles pour un dollar à 12h20, tandis qu’un record a été atteint face à la devise européenne peu après, à 13h, avec près de 152 roubles pour un euro.

Il s’agit d’une des premières réponses du régime de Poutine aux sanctions sans précédent imposées à la Russie par de nombreux pays occidentaux suite à son intervention militaire en Ukraine.

Le conflit russo-ukrainien et les sanctions économiques qui l’accompagnent induisent un risque de stagflation, c’est-à-dire de ralentissement économique couplé à une forte inflation.

L’éditeur de logiciels bancaires précise que l’Europe de l’Est ne représente qu’une petite partie de son activité globale.

Les mesures prises renforcent l’arsenal des autorités pour contrôler le récit qu’elles font à la population russe de l’invasion de l’Ukraine.

«En complément du soutien à l’action du CICR» sous la forme d’un don de cinq millions d’euros, «LVMH se tient aux côtés de ses 3'500 collaborateurs en Russie et de leurs familles», indique-t-il.

Situation sur le terrain, réactions internationales, sanctions: le point sur l'offensive russe en Ukraine.