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SoftBank Group doit cette performance à une amélioration sur le volet opérationnel, mais aussi à des rentrées exceptionnelles liées à ses multiples investissements.

Les discussions avaient pour objet une éventuelle prise de participations minoritaire du groupe nippon dans le réassureur.

La base de comparaison est défavorable car SoftBank Group a intégré dans ses comptes une importante somme issue de la cession de parts détenues dans Alibaba.

L’intérêt du groupe nippon pour Swiss Re a baissé ces dernières semaines. Le CFO John Dacey a pourtant assuré que les pourparlers étaient toujours en cours en vue d’une opportunité de collaboration.

Le réassureur détient un ratio de Swiss Solvency Test (SST) de 269% en 2018. Le groupe nippon devrait limiter ses parts à 10%. Le titre chute.

Le réassureur avait confirmé en février être en contact avec le groupe japonais. Bloomberg évoque maintenant une prise de participation de 25%.

La prise de participation du conglomérat japonais serait accompagnée de cinq sièges au conseil du réassureur, selon le «Financial Times».

La réforme fiscale américaine, qui a abaissé le taux d’imposition des entreprises de 35 à 21%, a permis à SoftBank d’enregistrer un revenu exceptionnel de 687,74 milliards de yens.