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Reconduit pour cinq ans, Recep Tayyip Erdogan a englouti des milliards de dollars en promesses de campagne et plusieurs dizaines d’autres pour maintenir la livre turque à flot avant les élections.

La Turquie se dirige lundi, pour la première fois de son histoire, vers un second tour qui devra départager le 28 mai le président Recep Tayyip Erdogan et son principal rival, Kemal Kiliçdaroglu.

La Banque centrale turque a abaissé son principal taux directeur d’un point pour le deuxième mois consécutif, de 13% à 12%.

Le devise nationale perd 15% et dépassant brièvement les 13,45 livres face au dollar, la plus forte baisse quotidienne depuis le 10 août 2018.

«Le conseil d’administration a accepté de lancer une OPA volontaire sur les parts qu’il ne détient pas de Garanti BBVA, au prix de 12,20 livres turques par action», a indiqué le groupe bancaire.

«Il faut que les attentes injustifiées sur les marchés d’un assouplissement précoce soient complètement levées», a déclaré le gouverneur Sahap Kavcioglu.

Faruk Fatih Ozer, le fondateur de la plateforme Thodex, et sous enquête pour «fraude aggravée et fondation d’une organisation criminelle».

L’inflation et la capacité d’Ankara à enrayer l’affaissement de sa devise inquiètent les marchés.

La commission de l’économie du Conseil des Etats a bloqué le projet en estimant que le pays violait gravement le droit international public.

Oyak, par l’intermédiaire de son bras financier Ataer Holding, a signé un accord préliminaire. 4000 emplois pourraient être sauvés.