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S&P Global Ratings répond aux questions des investisseurs sur les grands thèmes et les secteurs impactés par la crise turque.

Les deux agences de notation sanctionnent la chute de la lire turque. Standard & Poor’s table sur une récession l’an prochain.

«Nous avons répliqué (aux sanctions US) en accord avec les règles de l'OMC et nous continuerons de le faire», a déclaré la ministre turque du Commerce.

Il parait raisonnable de penser que le pragmatisme l'emportera et que la Turquie finira par recouvrer un soutien, par voies bilatérales ou multilatérales.

Pour sa part, NN IP maintient un biais positif sur les marchés émergents, jugeant le risque de contagion limité.

«Les taxes à l’importation de certains produits ont été augmentées réciproquement aux attaques délibérées de l’administration américaine sur notre économie», a déclaré le vice-président Fuat Oktay.

Ankara a un rôle central dans le dossier de l’immigration. Il pourrait être dans l'intérêt des pays européens d'aider la Turquie à stabiliser son économie.

Outre les tensions entre Ankara et Washington, les économistes s'inquiètent de la mainmise sur l'économie de M. Erdogan.

Si la livre turque, qui a perdu 19% face au dollar vendredi, est en première ligne, d'autres devises émergentes sont également dans la tourmente.

Face à l’écroulement de la livre turque, la banque gouvernée par Murat Çetinkaya promet de fournir «toutes les liquidités nécessaires aux banques».