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En tout, 74 emplois sont menacés et jusqu’à 63 personnes pourraient être licenciées, a indiqué une porte-parole de la caisse maladie bâloise.

Sous réserve de l’approbation des autorités de surveillance, le juriste de formation succédera au 1er novembre au duo de responsables par intérim Suzanne Blaser et Christian Meindl.

L’assureur bâlois subit une perte de 61,5 millions de francs en 2022. Parallèlement, la direction dit gagner de nouveaux clients depuis janvier.

L’ex-CEO de Generali Suisse entrera au CA de l’assureur maladie au 1^er janvier prochain et succèdera à Siegfried Walser à la tête de l’organe de surveillance en mai.

La caisse-maladie sera présente à partir du 1^er septembre dans des cubes en verre dans des succursales à Genève, Lausanne, Bienne, Baden, Dietikon, Zoug, Winterthour et Frauenfeld.

Le chiffre d’affaires tombe à 28,7 millions de francs alors que le volume de primes dans l’assurance de base s’élève à 806 millions grâce à une hausse «des clients optant pour des modèles d’assurance plus avantageux».

Le Conseil national a tacitement refusé ce mercredi de donner suite à cinq initiatives des cantons de Genève, Jura, Fribourg, Neuchâtel et Tessin.

Malgré des volumes de primes en légère hausse, le résultat annuel recule à 68,8 millions de francs.

La faîtière des assureurs-maladie estime qu’une baisse de ces prix «excessifs» permettrait d’économiser 300 millions par an.

Il s’agit du 5^e reversement d’affilée d’une partie de l’excédent des primes. L’assureur-maladie y voit un signe de la solidité de son positionnement.