Allnews

Pour la jeune Banque centrale européenne, chargée de piloter l’évolution des prix en zone euro, la période actuelle est sans précédent.

«J’estime raisonnable que les banques se conforment pleinement à nos attentes d’ici fin 2024 au plus tard», a déclaré Frank Elderson, vice-président du superviseur unique des grandes banques.

La présidente de l’institut d’émission, Christine Lagarde, a réaffirmé l’intention de l’institut de procéder à deux hausses des taux d’intérêt en juillet et septembre.

La BCE définit sa politique monétaire pour dix-neuf pays en zone euro et «la lutte contre la fragmentation» est «une condition préalable à la bonne transmission» de cette politique, déclare la présidente.

Une certaine flexibilité dans le réinvestissement» des obligations détenues au titre du PEPP sera appliquée et un nouvel instrument «antifragmentation» pour lutter contre la divergence des taux au sein de la zone euro sera conçu.

«Le Conseil des gouverneurs tiendra une réunion ad hoc mercredi pour discuter des conditions actuelles du marché», a déclaré à l’AFP une porte-parole de la BCE.

La BCE a réduit la distance qui la sépare, en termes de resserrement monétaire, des autres grandes banques centrales, telles que la Fed américaine ou la Banque d'Angleterre.

La Banque centrale européenne (BCE) a confirmé jeudi l’arrêt des rachats nets de dette sur le marché à partir du 1^er juillet.

La hausse des prix a atteint 8,1% sur un an en mai, avec quatorze pays sur dix-neuf de la zone euro se situant au-dessus de cette moyenne.

Pour trouver un chiffre d’inflation aussi élevé, il faut remonter à janvier 1952, à l’époque de l’Allemagne de l’Ouest.