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La présidente de la Banque centrale européenne devra peser chaque mot jeudi à l’issue de sa première réunion de politique monétaire.

Le moment est venu de se positionner pour la révision de la stratégie de la BCE qui marquera le début du mandat de la première présidente de l’institution.

Lors de la dernière réunion de politique monétaire «un appel résolu a été lancé en faveur de l’unité du Conseil des gouverneurs».

«Nous notons une augmentation de la prise de risque qui pourrait poser à terme des défis à la stabilité financière», a déclaré le vice-président de la BCE, Luis de Guindos.

Le vice-président de la BCE Luis de Guindos reconnait que les analystes de marché s’inquiètent de l’impact négatif de la politique monétaire sur les marges nettes d’intérêt.

La Franco-Algérienne, actuellement à la Banque de France, remplacera l’Allemand Ulrich Bindseil.

Le premier discours de la nouvelle présidente de la BCE a été l’occasion de louer la «rigueur intellectuelle» de l’ex-ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble.

Novice en politique monétaire, elle s’élance au moment où la BCE démarre un nouveau programme controversé de rachats de dette sur le marché.

Confrontée à la stagnation en Europe, Christine Lagarde devra se battre sur le front budgétaire et ramener la cohésion au sein du Conseil de la BCE.

La nouvelle présidente de la BCE déclare que les pays «qui ont de l’espace budgétaire n’ont pas vraiment fait les efforts nécessaires», et cite ouvertement l’Allemagne et les Pays-Bas.