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Si la BNS se distingue en comparaison internationale par sa grande indépendance, cela ne suffit pas pour mener une bonne politique monétaire, estiment les économistes Charles Wyplosz, Yvan Lengwiler et Stefan Gerlach.

L’opération doit lui offrir une plus grande flexibilité pour gérer les taux d’intérêt sur le marché monétaire.

La banque centrale helvétique attend désormais une inflation de 2,1% cette année, contre encore 1,0% au dernier pointage mi-décembre.

Le rapport annuel de la Banque nationale reflète un passé très différent de la situation actuelle.

Les recettes sur l’ensemble de l’exercice ont été portées principalement par l’augmentation au niveau des marchandises (+45 milliards de francs).

En 2021, l’institut d’émission helvétique a acquis des devises étrangères pour un total de 21,1 milliards de franc. C’est nettement moins que les 110 milliards dépensés en 2020.

Cette forte appréciation de la devise suisse n’inquiète pas outre mesure les économistes de Credit Suisse, qui ne voient aucune urgence à une intervention rapide de la BNS.

Comme prévu, l’institut d’émission procèdera au versement d’un dividende de 15 francs par actions, soit le maximum possible prévu par la loi.

«Il est important pour nous de garder ce différentiel pour éviter une appréciation excessive du franc», a déclaré dans les colonnes de L’Agefi le vice-président de la Banque nationale suisse (BNS) Fritz Zurbrügg.

«La BNS examine actuellement, dans le respect des sanctions, si ces titres liés à la Russie doivent être conservés ou vendus», indique-t-elle au quotidien Tages-Anzeiger.