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Face à une inflation toujours forte, il devrait rester à ce niveau au moins jusqu’en 2024, ont estimé les analystes de Credit Suisse dans une étude.

«L’inflation américaine et européenne est encore à un niveau où une politique monétaire plus serrée est requise», a affirmé le président de la Banque nationale suisse (BNS).

Selon le président de la Banque nationale Suisse, l’inflation a atteint son apogée en Suisse, après être grimpée à plus de 3% l’an dernier, et devrait revenir sous la barre des 2% d’ici la fin de l’année.

Pour les comptes d’épargne classiques, la rémunération atteint désormais 0,25% pour un avoir maximal inférieur à 50’000 francs.

Après être monté à 1,0020 franc pour un euro peu avant 17h, la paire de devises se relâchait pour se négocier une demi-heure plus tard à 0,9995 EUR/CHF.

L’institut d’émission a enregistré une perte de quelque 131 milliards de francs sur les positions en monnaies étrangères et d’environ 1 milliard sur les positions en francs. Le stock d’or a toutefois généré une plus-value de 0,4 milliard.

Le taux indicatif d’une hypothèque fixe à cinq ans a atteint 2,79% fin décembre, selon le relevé effectué par le portail Comparis.ch. Début décembre, il se situait encore à 2,4%.

Les échanges de marchandises ont dégagé un excédent important, tandis que les échanges de services et les revenus primaires ont enregistré un déficit relativement faible.

La récente augmentation de capital «renforce la base de capital de Credit Suisse et constitue une importante étape», estime notamment Thomas Jordan.

Le professeur en finance et risque systémique à l’Université de Saint-Gall Angelo Ranaldo est proposé pour succéder à Cédric Tille.